L'auteur faisait partie du convoi du 24 janvier 1943 pour Auschwitz.
Un ouvrage sur les camps de concentration de Auschwitz et Ravensbrück. L'auteur y parle d'elle-même, de l'amour, du désespoir, de l'amitié, de la mort...
Comment ont fait les rescapés des camps pour se remettre à vivre ? L'auteur essaie de répondre pour elle-même et pour d'autres, hommes et femmes, à qui elle prête sa voix.
Histoire des camps d'Auschwitz.
Cet article revient sur un matériau de recherche rassemblé et utilisé initialement dans le cadre d'un travail d'histoire orale. A partir d'une perspective de sociologie de la mémoire, il analyse pourquoi et comment les anciens internés des camps annexes de Drancy dans Paris n'ont que rarement fait le récit de leur internement aussi bien au sein de leur famille que publiquement. Dans la suite des travaux de Maurice Halbwachs, il étudie le rôle des liens aux milieux collectifs et l'évolution de ceux-ci à travers des souvenirs par les individus concernés. (Résumé de la revue)
Durant la guerre d'Algérie, le ministère de l'Intérieur a procédé à l'internement dans des camps de 14 000 Français algériens suspectés de soutenir les forces rebelles du FLN. Les centres d'assignation à résidence surveillée sont crées en 1958 et fermés en 1962. L'étude des archives de la Sûreté nationale, qui assure la gestion de ces centres, montre comment leur conception s'intègre dans une tradition policière de l'internement des populations jugées dangereuses, et qui date de la première guerre mondiale. Ces camps constituent un laboratoire d'une militarisation de la question immigrée et annoncent la généralisation actuelle de l'approche sécuritaire des migrations. (résumé de la revue)
Témoignages collectés dans le monde entier faisant état de la déportation des Noirs dans les camps de concentration et les camps d'extermination de l'Allemagne hitlérienne.
Cet article s'intéresse aux camps français de la guerre d'Algérie. En métropole comme en Algérie, ces camps ont été gérés avec un pragmatisme conduisant à la limitation du personnel embauché et recruté pour la direction , l'encadrement et la surveillance des internés. Seuls les soldats moniteurs d'action psychologique en Algérie et les civils chargé de l'action sociale dans les camps métropolitains, pendant l'un de l'autre, ont été choisis sur des critères témoignant de l'intérêt porté par les autorités à la réussite de leur mission : enrayer l'adhésion des internés à la cause du FLN. Cette conception de l'interné comme un être manipulable, cependant, est contredite par les actions de résistance et d'opposition des internés à l'intérieur des camps. En métropole, ils participent ainsi aux combats menés à l'extérieur par le FLN, tandis qu'en Algérie, siège de la guerre, ils sont fragilisés et victimes de traitements dégradants pouvant aller jusqu'aux sévices ou à la mort. (résumé de la revue)
L'auteur démontre, grâce à des archives inédites et de nombreux témoignages que, contrairement à une légende tenace, Drancy ne fut pas qu'un simple camp de transit. La violence et les souffrances physiques infligées aux déportés montrent à quel point Drancy était réellement un camp de concentration.
L'histoire - la discipline historique - ne peut rien changer à ce qui est advenu : presque six millions de juifs d'Europe ont été exterminés par le régime nazi durant la Seconde Guerre mondiale. Du moins a-t-elle parfois la vertu de changer la perception que nous avons de notre passé, d'en modifier notre compréhension.C'est à une relecture de ce type que se livre magistralement Florent Brayard dans le présent ouvrage. De 1939 à 1942, la politique antijuive nazie avait connu de profondes mutations, et la « solution finale de la question juive » avait pu recouvrir des projets aussi différents que la transplantation totale des juifs hors d'Europe ou leur meurtre systématique. C'est cette évolution, parfois hésitante et dont Wannsee fut une étape, que l'auteur décrit en l'inscrivant dans le cours de la guerre et mettant au jour les soubassements idéologiques qui justifiaient ces politiques. Mais, une fois passée la phase d'élaboration, le moment de la réalisation venu, il n'y eut plus aucune hésitation. Et le moins stupéfiant n'est pas que, au bout du compte, en juin 1942, Hitler avait décidé que la « solution finale » - devenue à présent synonyme de meurtre - devait être achevée en une année : pour cette grande partie de l'Europe occupée par l'Allemagne, elle le fût. (Présentation de l'éditeur)
Les Tsiganes et leur mode de vie insaisissable constituaient un affront aux idées et à l'ordre social nazis. Ils furent pour cela persécutés et envoyés dans les camps de concentration. L'auteur, à partir de documents allemands et autrichiens, dresse le bilan d'une répression à la fois confuse et indécise.
Lettres écrites par Léon Blum pendant son étrange déportation à Buchenwald entre avril 1943 et avril 1945. Ces lettres ont été rasssemblées par Ilan Greilsammer, chercheur israëlien et auteur d'une biographie de Léon Blum.
Entre le décret du 12 novembre 1938 qui permit d'interner les "indésirables étrangers" dans de centres spécialisés et la libération du dernier interné en 1946, six cents mille hommes, femmes et enfants ont été enfermés dans les camps français. L'auteur narre l'histoire d'un phénomène à la fois durable et massif que de rares ouvrages pionniers n'avaient abordés que partiellement.
Mémoires de François Maspero libraire, traducteur et écrivain.
Entre 1942 et 1945, des hommes, des femmes, des enfants comme des vieillards sont traqués à mort dans l'Europe allemande. Qui les accueille, où et selon quelles modalités? Peut-on dresser une typologie du bien comme on disserte sur le mal? Quelle part d'ambiguïté recélaient ces refuges devenus des pièges? A quelles traditions historiques se rattache le sauvetage des persécutés dans certaines régions? Que savait-on de la destination finale des captifs? (4e de couverture)